coeurs de clafoutis rouge passion & limoncello
La petite histoire de la bouilloire bavarde:
Ce soir nous fêterons la st Valentin, j'avais l'an passé parlé de l'origine de cette fête , cette année j'ai eu envie de me pencher sur l'histoire d'illustres amants qui s'aimèrent envers
et contre tout, leur passion souvent finissait très mal, mais leur amour impossible résista même au sort le plus tragique pour certains, et souvent furent enfin réunis après leur mort, pour
s'aimer dans l'infini et pour l'éternité.
Le premier couple qui évoque dés le moyen-âge l'amour idéal, c'est évidement Héloïse et Abélard pour qui j'ai une tendresse particulière , ils s'aimèrent jusqu'à la mort en renonçant à l'amour
charnel pour que perdure cet amour interdit à l'époque.
Un couple romanesque
Les amours d'Abélard et d'Héloïse, amours "passion" entre un brillant professeur de 37 ans et sa jeune étudiante sont, à n'en pas douter, l'épisode de leurs vies qui les a fait passer à la postérité. La jalousie criminelle de l'oncle Fulbert les a poursuivis et la tragédie de la castration les a séparés peu de temps après leur mariage. Elle a rendu encore plus insolite et plus célèbre leur aventure amoureuse. Pourtant leurs deux personnalités hors du commun ne se laissent pas enfermer dans ces événements aussi importants soient-ils.
Abélard
Ce provincial du Pallet - qui est en Bretagne - a conquis Paris, capitale du royaume de France. Le philosophe Abélard, intellectuel surdoué, dialecticien redoutable pour ses adversaires est un maître admiré de ses élèves. Il va marquer son siècle dans le domaine de la logique et de l'analyse du langage. Comme théologien et croyant il osera aborder la science sacrée, mais avec la méthode et la rigueur du philosophe pour confronter, à ses risques et périls, foi et raison. Ensuite on le verra moine à l'abbaye royale de Saint-Denis puis ermite au Paraclet en Champagne enfin abbé réformateur à Saint-Gildas de Rhuys en Bretagne, avant de revenir enseigner à Paris.
Héloïse
L'étudiante instruite et intelligente a 17 ans au moment de sa rencontre avec Abélard. Elle rentrera, sur son ordre et par amour, au monastère bénédictin d'Argenteuil, là même où elle a passé son adolescence. Bien que moniale sans vocation, elle deviendra prieure de ce monastère. Suger qui en convoite les revenus expulsera, sous un mauvais prétexte, Héloïse et ses compagnes. Elles trouveront refuge au Paraclet. Épouse fidèle, Héloïse n'aura jamais cessé d'aimer Abélard comme leur correspondance le montre. Bientôt abbesse d'un couvent qu'elle a su rendre prospère, elle l'administrera jusqu'à sa mort en véritable fondatrice d'ordre.
Héloïse donc…
Héloïse en son couvent, enluminure discrète et vive à la
fois, qui a traversé les siècles grâce aux lettres qui nous sont
parvenues. La première de ces lettres, adressées à Abélard,
date de 1132, soit dix-neuf ans après l’entrée d’Héloïse au
monastère. Non par choix religieux, mais sur la demande
d’Abélard, son époux, après la castration de celui-ci.
Leur histoire a pris naissance au tout début du XIIe siècle.
Abélard, philosophe, en pleine gloire intellectuelle, fait école
malgré ses nombreux démêlés avec ses pairs, envieux de sa
réussite. Il s’installe et enseigne à Melun, lieu de résidence
royale, puis à Paris où son succès de professeur lui assure une
renommée puissante.
Là, il entend parler d’Héloïse : jeune fille savante, jolie,
connue elle aussi, nièce du chanoine Fulbert. Pour la séduire,
Abélard s’introduit comme professeur dans la maison même
de Fulbert où les cours de philosophie et de théologie cèdent
peu à peu la place à des étreintes passionnées. Si Héloïse
apprend, certes, à raisonner, elle apprend aussi l’amour.
Aucun des deux ne manque de coeur à l’ouvrage.
« Si quelque chose de nouveau pouvait être inventé dans
l’Amour, nous l’ajoutions » rapportera, des années plus tard,
Abélard.
Leurs étreintes portent fruit. Héloïse part accoucher en
Bretagne, pays de naissance d’Abélard, d’un fils, Pierre Astrobale,
dont l’histoire ne nous dira rien. Fulbert, l’oncle, parle
de déshonneur, exige réparation et mariage. Abélard consent
à celui-ci, à condition qu’il reste secret.
Héloïse, en un premier temps, s’y refuse. Elle souhaite
préserver la gratuité de leur amour. Mais elle se trouve forcée
au mariage. Juste après leur union, Abélard, peut-être honteux,
peut-être soucieux de sa réputation, envoie sa femme au
couvent d’Argenteuil. Le chanoine Fulbert se croit alors
floué. Il choisit de se venger. En 1113, il fait châtrer le subordoneur
L’événement fait scandale, Abélard et Héloïse étant tous
deux fort connus dans le petit monde des écoles parisiennes.
Abélard engage alors son épouse à prendre définitivement
le voile. Il se consacre, lui aussi, à la vie monastique tout
en continuant d’enseigner.
Héloïse sera abbesse d’Argenteuil. Puis abbesse du Paraclet,
abbaye construite par Abélard sur ses terres de Champagne
et confiée par lui à son épouse.
Une correspondance abondante entre les époux subsistera et nous éclairera sur la force spirituelle et quasi mystique qu'Abélard imposa à sa belle qui du se plier à la volonté de fer de son cher époux, car la belle Héloïse se rebella souvent dans ses lettres contre le sort qui s'acharnait sur leur couple, elle mourut après lui, mais il fallut attendrele règne du roi Louis XVIII pour que leurs dépouilles reposent côte à côte au Pére Lachaise.Source diverses du web
Viens donc, cher Abailard, seul flambeau de ma vie.
Que ta présence encore ne me soit point ravie !
C' est le dernier des biens dont je veuille jouir.
Viens, nous pourrons encore connaître le plaisir,
le trouver dans nos yeux, le puiser dans nos âmes.
Je brûle... de l' amour je sens toutes les flammes.
Laisse-moi m' appuyer sur ton sein amoureux,
me pâmer sur ta bouche, y respirer nos feux :
quels moments, Abailard ! Les sens-tu ? Quelle joie !
ô douce volupté ! ... plaisirs... où je me noie !
Serre-moi dans tes bras ! Presse-moi sur ton cœur !
Nous nous trompons tous deux, mais quelle heureuse erreur !
Je ne me souviens plus de ton destin funeste,
couvre-moi de baisers... je rêverai le reste.Source
Il est difficile après avoir lu ces extraits de cette lettre admirable de redevenir prosaïque , mais j'ai choisi pour illustrer cette magnifique histoire d'amour ces petits clafoutis au
coeur rouge passion.
100 g de farine,
2 oeuf,
130g de lait,
5cl de liqueur de Limoncello,
100 g de crème liquide,
50g de confiture de cerises noires basque.
Dans le bol du mixeur, mettre les oeufs et le sucre, mixez, ajouter peu à peu la farine versez le lait bet la crème liquide, mixez, ajoutez le Limoncello, mixez, la pâte dit être homogène
et fluide.
Répartir un tiers de la pâte dans les moules en silicone ou en métal en forme de coeur, puis les placez au congélateur 1h, placez le reste de la pâte au froid.
Préchauffer le four à 200°, sortir les moules du congélateur, disposez une cuillère à café de confiture de cerise au centre de chaque moule, puis recouvrir de pâte froide.J'ai habillé mes moules
de papier cuisson afin que la pâte ne s'écoule pas , mes moules en forme de coeur étant à fond amovible.
Enfournez et laissez cuire environ de 10 à 25 min suivant la grosseur des moules.
Démoulez et servir avec une crème anglaise .
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